L’Arganeraie est un espace complexe, d’une curiosité naturelle exceptionnelle, sur lequel se sont développés des systèmes socioculturels et économiques d’une grande originalité. Cet espace est centré autour de l’arganier, un arbre d’une remarquable capacité de résistance aux déficits hydriques aigus et chroniques ainsi qu’aux températures extrêmes à bois dur, croissance très lente et peut développer un système racinaire dix fois plus profond que son hauteur.
La réserve biosphérique d’arganier (ou bien la forêt d’arganier) fait partie de l’écosystème qui rassemble les zones méditerranéennes au sud-ouest et le Sahara marocain. Déclarée réserve de biosphère MAB (Man and the Biosphere Reserve) de l’UNESCO depuis 1998, vu sa contribution à garantir la diversité et la continuité de la vie de floristique, faunistique et humaine.
La forêt d'arganier est un écosystème unique représente une importance écologique, culturelle et économique importante. Elle a soutenu la survie d'une partie de la population marocaine pendant des siècles.
Bien que l'arganier ait apporté des bénéfices aux populations locales et à l'environnement, en raison de la pression croissante sur les ressources de l'écosystème, l'impact du changement climatique a exacerbé cette pression, et il est constamment confronté à la menace de dégradation.
Au cours des dernières décennies, la forêt d'arganiers a fait l'objet de nombreuses initiatives, notamment lorsqu'elle a été reconnue par l'UNESCO comme la première réserve de biosphère au Maroc en 1998.
Cependant, l’existence d’une structure de valorisation de cette richesse manque fortement dans la Région Souss-Massa d’où la nécessité de créer un Centre National de l’Arganier.
La forêt d'arganier est un écosystème unique représente une importance écologique, culturelle et économique importante. Elle a soutenu la survie d'une partie de la population marocaine pendant des siècles.
Afin de réduire l’impact du fonctionnement socio-économique traditionnel local sur l’Arganeraie, l’état a mis en œuvre la reconnaissance du programme l’homme et la biosphère (Man and Biosphere (MAB)) de l'UNESCO, en appliquant les recommandations de la stratégie de Séville élaborée par l’assemblée du comité MAB qui s’est tenue à Séville (Espagne) en mars 1995. Le 8 décembre 1998, l’Arganeraie a été déclarée par l’UNESCO comme la première Réserve de Biosphère du Maroc.
D’après ce dernier, une réserve naturelle a pour propos de concilier conservation de la diversité naturelle et culturelle et développement économique et social. Les objectifs décrits par l’UNESCO sont ainsi d’accomplir trois fonctions interconnectées, de conservation, de développement et de soutien logistique.
Les principaux objectifs de la création de la RBA sont les suivants :
La zone est caractérisée par une répartition hétérogène de l’arganier, elle s’étend sur un milieu physique vaste et complexe de point vue géomorphologique.L’aire de l’RBA couvre presque 74 % de la superficie totale de la région, caractérisé par une grande diversité des milieux naturelles à savoir relief, végétation, climat, faune, eaux superficielles et souterraines.
Cette dernière est une contrainte topographique majeure pour toute utilisation de l’espace d’une part, un facteur d’amplification de la biodiversité d’autre part.
Le Maroc semble avoir suivi la tendance globale enregistrée dans la région, sachant que celle-ci a perdu la moitié de ses zones humides depuis 1900, cette dégradation est notamment lié aux : Croissance de la population mondiale, déforestation et perte drastique de la biodiversité, raréfaction des ressources naturelles, pénuries d'eau douce, réchauffement climatique, catastrophes naturelles.
Dans l’objectif de mettre en œuvre la RBA, un plan cadre a été élaboré entre 1998 et 2002 dans le cadre du Projet Conservation et Développement de l’Arganeraie (PCDA), Un zonage de la réserve a permis d’individualiser trois zones dans les normes du réseau MAB de l’UNESCO relatives à la création des Réserves de Biosphère.
Le plan cadre constitue un outil d’orientation de la mise en œuvre de la RBA tel que :
Le plan cadre élaboré en 2002 reste la principale référence pour la présente « évaluation » devant l’absence d’un plan d’action proprement dite de cette décennie. L’approche poursuivie se focalise sur le dépouillement exhaustif et l’analyse de toute documentation disponible auprès de tous les intervenants, avec focus sur ceux prioritaires et sur les grands plans et stratégies cadrant leurs interventions.
Les moteurs de développement concernés au niveau de toute la zone de RBA se réduisent en l’agriculture, l’élevage, le tourisme, la pêche et les services. En effet, cette zone abrite une zone agricole pilier de l’agriculture marocaine avec un niveau d’intensification majestueux particulièrement pour les agrumes et maraichage occupant ainsi une forte main d’œuvre rurale, et profitant des conditions climatiques bien favorables (affectant négativement de la ressource hydrique en épuisement continue) et du cadre structural du Plan Maroc Vert.